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Présentation des Comités des
Activités Sociales Interentreprises

Qu'est ce qu'un C.A.S.I. - Comité des activités Sociales Interentreprises - ?

Quelle est son histoire ?

 

Les élections professionnelles de novembre 2018 ont été le théâtre de profonds bouleversements dans nos instances représentatives du personnel (I.R.P.).  Suite à la réforme menée par E. Macron, les D.P., C.H.S.C.T. et C.E. ont été supprimés. Les Comités Sociaux Économique (C.S.E.) ont quant à eux été créés, avec pour conséquence directe la perte d’environ 80% des élus et donc la perte de la proximité avec les agents et accompagné d’une dégradation du dialogue social.

Avec ces nouvelles instances, les activités sociales et culturelles se retrouvent gérées par les différents C.S.E. qui opèrent désormais par activité, parfois sur des périmètres très larges.

Afin que les cheminots d’un même secteur géographique puissent bénéficier des mêmes offres, les élus en responsabilité ont travaillé à la rédaction d’un accord afin de créer une instance qui permette de retrouver une unicité entre les cheminots sans tenir compte de leur secteur d’activité et du C.S.E dont ils dépendent. Début 2019, 3 organisations syndicales représentatives sur 4 ont signé cet accord en faveur de la création des C.A.S.I. (Comité des Activités Sociales Interentreprises).

Ces derniers permettent aux C.S.E. désireux de conserver une équité entre cheminots de reverser l’ensemble de leurs dotations à cette nouvelle instance pour que, sur les périmètres des anciens C.E. régionaux, tous les cheminots (dépendant des C.S.E. reversant) puissent bénéficier des mêmes activités sociales, culturelles et sportives. 

Pour les C.S.E. refusant le principe de mutualisation totale, une part de leur dotation est tout de même reversé dans les C.A.S.I. et permettent aux cheminots d’accéder uniquement à la restauration collective au tarif cheminot et aux convoyages des enfants pour les colonies de vacances du CCGPF. Pour le reste des activités sociales proposés dans le C.A.S.I. (comme par exemple les centres loisirs, mini séjours, activités, location de salles, fêtes de fin d’année…), elles restent accessibles mais aux tarifs extérieurs et non prioritaire.

Ces décisions, certes regrettables, ne sont pourtant pas irréversibles et tous les C.S.E. pourraient faire le choix de la réversion totale et ainsi garantir une égalité d’accès à des loisirs de proximité à tous les cheminots.

N’oublions pas que les activités sociales et culturelles sont un bien commun à tous les cheminot•es, qu’elles sont issues directement de nos salaires socialisés et qu’elles doivent profiter à tous.

 Via les C.A.S.I., les cheminot•es continuent de porter les principes de mutualisation et de solidarité.

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